Le Groupe EBOMAF spécialisé dans le domaine de BTP, est arrivée à Bangui

  • Frédéric Mbomba
  • ECONOMIE
Le groupe EBOMAF reçu par le Président FAT, en présence Ministre des Finances H. M. Dondra
Le groupe EBOMAF reçu par le Président FAT, en présence Ministre des Finances H. M. Dondra

Arrivée à l’aéroport de Bangui M’Poko à 18 heures 50 minutes à bord d’un jet privé, la délégation burkinabé composée d’homme d’affaire notamment M. Mohamadou Bonkoungou, Président Directeur Général du groupe EBOMAF (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils) et M. Komi Koutchou, ancien ministre d’Etat des finances, a été accueillie par le ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra.

Cette délégation a été invitée par le ministre des Finances et du Budget qui, dans le souci de l’accomplissement de la feuille de route du gouvernement que dirige Simplice Mathieu Sarandji sous la très haute impulsion du Chef de l’État Faustin Archange Touadéra pour le développement de la Centrafrique.

Le groupe EBOMAF œuvre dans le domaine de BTP, de génie civil et de l’aviation. C’est l’un des plus puissants groupes d’Afrique qui excelle depuis 25 ans et totalise mille milliards de Francs CFA en chiffre d’affaire.
Aussitôt arrivée, la mission s’est rendue au Palais de la renaissance pour porter le message du président du Burkina Faso à son homologue le professeur Faustin Archange Touadéra, Chef d’Etat centrafricain.

Que peut-on retenir de cet entretien avec le président de la République centrafricaine ?

M. Mohamadou Bonkoungou a répondu à cette interrogation de la presse présidentielle en ces termes : « Comme vous le savez, l’Afrique est en perpétuelle évolution et la Centrafrique ne saurait rester en marge d’un nouveau défi de contemporain d’un nouveau des pays africains. Nous nous réjouissons du processus de paix et la stabilité entamée en Centrafrique. Nous sommes donc ici ce soir pour rencontrer le chef de l’Etat centrafricain pour parler des questions de développement du pays et de ce que le secteur privé africain peut apporter à la construction et au règlement des problèmes de développement en Centrafrique ».

Nous parlons de plus en plus, depuis un certain nombre d’année de la globalisation. Cela suppose que les pays africains doivent aussi développer des expertises qu’il faut pour pouvoir régler leurs problèmes de développement, pour pouvoir exporter ces expertises aussi vers d’autres pays du monde, puisqu’on parle de la globalisation.

Et donc nous avons eu un entretien avec le président de la République centrafricaine avec l’un de plus puissant groupe d’Afrique « le groupe EBOMAF » qui excelle depuis 25 ans dans le domaine de BTP, et qui a réussi à transformer beaucoup des pays africains déjà, qui s’est donné dans son plan stratégique de développement de devenir un leader de BTP et de génie civil en Afrique. Le promoteur de ce groupe est également dans l’aviation. Et comme vous le savez, nos Chefs d’Etat pour la plupart qui n’ont pas de l’avion pour pouvoir faire leur voyage sont obligés d’aller louer des avions avec des frais de mis en place qui sont excessivement élevés, alors qu’il y a des initiatives africaines ici qui peuvent venir compléter ces initiatives qui, déjà, arrivent à dépanner nos Chefs d’Etat.

Pour ce qui nous concerne, nous sommes résolument engagés à faire la promotion des entreprises africaines pour que ces dernières soient aux normes internationales, de sorte à ce que, quand on dit qu’il y a un appel d’offre en France ou en Asie que l’entreprise africaine puisse aller postuler.
Pour ce qui concerne le cas de la Centrafrique de façon spécifique, le Chef de l’Etat nous a fait part de toutes ses priorités, les besoins en matière d’infrastructures économiques, de sécurité humaine et des besoins en termes d’emplois des jeunes qui sont pour lui aujourd’hui une priorité absolue. Et donc qu’ensemble nous avons échangé sur des voies et moyens pour adresser ses différents problèmes avec les meilleures solutions qu’il faut.

La Centrafrique, comme vous le savez, est en programme avec le Fonds monétaire international (FMI), ce qui est une bonne chose. Il est donc question de voir comment on concilie les exigences de ce programme et la nécessité de faire face au programme de développement que les circonstances imposent aujourd’hui à la Centrafrique.

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